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Stratégies personnalisées : combiner Graphothérapie et Psychopédagogie pour des résultats optimaux

  • Marina Laloux-Failliot
  • 26 mai
  • 4 min de lecture

Regard Graphothérapeutique & Psychopédagogique


Lorsque des parents poussent la porte de mon cabinet, c’est rarement « juste » pour une écriture irrégulière. Derrière la tenue de crayon se cachent bien souvent fatigue scolaire, perte de confiance et crispations scolaire et/ou familiales.
J’ai donc progressivement articulé mes rééducations autour d’un tandem indissociable :
  • La graphothérapie pour réentraînement moteur fin,
  • La psychopédagogie pour consolider les processus d’apprentissage et la motivation.

Enfant heureuse d'écrire

  1. Comprendre les deux leviers

Approche

Objectif principal

Outils clés

Indicateurs de progrès

Graphothérapie

Restaurer l’efficacité du geste avant l’esthétique de l'écriture

Bilans de l'écriture manuscrite, rééducation du geste, adaptation du matériel

Vitesse (lettres/min), douleur (0‑10), lisibilité (analyse qualitative)

Psychopédagogie

Sécuriser les stratégies cognitives et émotionnelles

Métacognition, gestion mentale, mind‑mapping, renforcement positif

Autonomie dans les devoirs, sentiment d’efficacité, persévérance

Pourquoi les associer ? 

Parce qu’un enfant qui tient mal son crayon mobilise tellement de ressources attentionnelles sur « comment » écrire qu’il ne peut plus réfléchir à « quoi » écrire. Inversement, une main libérée mais un mental découragé produit peu d’écrit.


  1. Cas pratique : « Louis, 9 ans, effondré devant ses dictées »


  • Constat initial :

    • Douleur au poignet au bout de 5 minutes.

    • Texte illisible pour la maîtresse, sur‑réécriture des lettres.

    • Discours interne : « Je suis nul ».

  • Intervention combinée :

    1. Graphothérapie  :

      • Passage du stylo bille à un roller à faible friction. Relaxation du pouce.

      • Séances courtes, chronométrées, pour retrouver une fluidité, avant d’allonger la durée.

    2. Psychopédagogie  :

      • Externalisation de la petite voix critique via un carnet  : Louis note « Ce qui m’a semblé facile / difficile ».

      • Jeu de rôles « prof‑élève » où il corrige mes fautes : il devient acteur compétent, son regard change.

  • Résultat après 8 semaines :

    • Vitesse augmentée de 45 %, plus aucune plainte douloureuse.

    • Il ose enfin lever la main pour lire ses productions.


  1. Trois piliers pour des progrès durables


Micro‑objectifs mesurables

Un enfant avance quand il voit la jauge monter. J’utilise un tableau de bord personnel  : nombre de lignes écrites sans ratures, auto‑évaluation du confort (smileys), record de vitesse. Affiché sur le frigo, il transforme la maison en terrain d’expérimentation plutôt qu’en salle d’examen.


Matériel adapté, mais pas gadget

Avant d’acheter le dernier stylo ergonomique, testez  :

  • Diamètre adapté pour petites mains

  • Encre qui glisse (roller ou stylo à encre fluide)

  • Lignage 3 mm : Gurvan ou Seyès agrandi, par exemple. Un simple changement de support peut libérer 20 % d’énergie cognitive.


Ritualiser la réussite

Chaque séance se conclut par un « zoom sur le progrès » : on photographie une ligne de la première séance et une ligne d’aujourd’hui. L’enfant commente la différence. Ce feedback visuel nourrit la dopamine de la réussite et consolide la motivation intrinsèque.


  1. Outils à tester à la maison

Besoin repéré

Outil rapide

Mode d’emploi

Signal d’alarme

Pression excessive

Critérium avec une mine allongée

Écrire son prénom sans casser la mine

> x3 mines cassées malgré rappel = consultez

Lenteur

Minuteur Pomodoro 5 min

Compter lettres et non lignes. Viser +10 %/semaine

Progrès nul après 4 semaines

Stress d’évaluation

Douleurs/sudation avant/après exercice

Douleurs ou sudation excessive de la main

Apparition en début de production

  1. Un duo gagnant


La graphothérapie redonne au geste son efficacité , tandis que la psychopédagogie réhabilite la pensée et l’émotion associées. Séparées, elles soulagent partiellement ; ensemble, elles créent un cercle vertueux où chaque progrès moteur alimente la confiance cognitive… et inversement.


Si, en lisant ces lignes, vous reconnaissez des difficultés chez votre enfant, n’hésitez pas à prendre rendez‑vous pour un bilan complet  : nous tracerons une feuille de route personnalisée, précise et motivante. L’écriture redeviendra ce qu’elle doit être : un outil au service de la pensée, et non un obstacle.


  1. Aller plus loin avec la rééducation


Si vous sentez que votre enfant a besoin d'un soutien supplémentaire, n'hésitez pas à explorer la rééducation.


  • Temps d’écriture  : si un devoir annoncé 15 min en classe, prend 50% de temps en plus à la maison, malgré pauses et aide.

  • Douleur physique  : plainte régulière au poignet, au pouce ou à l’épaule. Crispation ou raideur récurrente

  • Impact émotionnel  : crises de larmes, fuite des devoirs, phrases : « Ça sert à rien, j’y arriverai jamais ». Rejet massif de toute tâche écrite accompagné de dévalorisation.

  • Lisibilité  : écriture illisible malgré l’effort maximal de l’enfant. L’enseignant note qu’il a du mal à déchiffrer, ou donne des points en moins pour écriture illisible.


Dans ces cas, une rééducation permet d’agir simultanément sur le geste et l’estime de soi : deux faces du même miroir !

Imaginez voir votre enfant retrouver le sourire en écrivant, gagner en confiance et en autonomie. C'est ce que nous visons dans chaque séance. Si vous souhaitez en savoir plus ou si vous pensez que votre enfant pourrait bénéficier de cette approche, je vous invite à me contacter pour discuter des possibilités.


Ce qu’une rééducation peut changer :
  1. Fluidité du geste  : moins d’efforts => plus d’énergie pour la réflexion.

  2. Organisation spatiale  : marges, alignement, mise en page — des compétences transférables aux schémas, à la géométrie.

  3. Confiance  : chaque progression visible nourrit l’estime de soi, ce qui rayonne sur toutes les matières, puis hors de l’école.

“Quand la main se libère, l’esprit respire.”

S’il est temps d’offrir ce souffle à votre enfant, je serai heureuse d’en discuter avec vous lors d’un premier échange bienveillant.




La promesse d’une graphothérapie psychopédagogique

« Quand l’écriture devient fluide, l’esprit devient libre. »

Contactez‑moi pour un bilan complet et repartez avec un plan d’action sur‑mesure :

  1. Bilans croisés  : écriture, apprentissage et gestion émotionnelle.

  2. Programme sur‑mesure  : exercices corporels, stratégies cognitives et jeux d’écriture.

  3. Co‑construction parent‑enfant‑thérapeute  : vous repartez avec un kit d’activités pour prolonger les effets à la maison.

 


Découvrez mes livres :

 

 

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