Mon environnement (la société, mon éducation, les écoles que j'ai fréquentée...) ou bien une prédisposition génétique, je ne saurai dire pourquoi je suis dans ce besoin de perfection... mais avec le temps j'ai compris mon erreur (et ça c'est un grand pas pour une perfectionniste) et depuis je me soigne !
Au fil du temps, j'ai compris que la perfection était loin d'être le Saint Graal, car la perfection est ennuyeux, lisse, monotone, rébarbative, fade, mais également stressante, angoissante, inquiétante, menaçante, anxiogène... Bref, la perfection ne réserve aucune surprise et est malveillante. C'est triste non ?
Mais au-delà de l'ennui, la perfection peut aussi être dangereuse :
- Pour vous : les perfectionnistes sont sous un stress constant qui les rend plus sujets à des problèmes émotionnels, physiques et relationnels incluant la dépression, les troubles alimentaires, le syndrome de douleur chronique, les conflits conjugaux et même le suicide.
- En éducation : les perfectionniste voient leur risque de burn out parental (dépression liée au fait d'être parents) augmenter. Le burnout peut avoir des conséquences graves sur le parent (problèmes de santé, addictions,...), sur le couple (irritabilité, conflits, divorce,...) et sur la relation parent-enfant (négligence, violence).
- Pour votre enfant : Devant l'exigence du parent perfectionniste, l'enfant devient lui-même anxieux, avec une perte de confiance en lui, un découragement et un sentiment d’incompétence.
Donc tout cela n'est pas très joyeux. Et si vous n'êtes pas encore convaincu par les méfaits de la perfection, je vous laisse visionner cette vidéo drôle et instructive de Et tout le monde s'en fout !
Bon courage à tous, et n'oubliez pas que quoi qu'il arrive, il n'existe pas de parents parfaits... juste des parents qui font au mieux !
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