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  • Marina Laloux-Failliot

Le TDA/H démystifié par la science

NON, un enfant ayant un TDA/H (Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) n'est pas un enfant "simplement" mal élevé.


Voici une infographie Québecoise sur le TDA/H qui montre pourquoi le TDA/H est bien un trouble neurologique et non "un problème d'éducation".

Le TDAH peut affecter :

  • Certains neurotransmetteurs, entre autre la dopamine et la noradrénaline

  • L'activité cérébrale liée à la mémoire et à la concentration

  • La maturité du cortex cérébrale, lié notamment au langage, la motricité, la sensibilité et (de nouveau) la mémoire.


Les chiffres en France


On retrouve, à peu ce chose près, les mêmes chiffres au Québec et en France.


Le TDAH est un trouble neurocomportemental touchant de 5 % à 10 % des enfants. On a longtemps affirmé que sa prévalence était plus élevée chez les garçons, probablement parce que les garçons atteints de TDAH ont un comportement plus hyperactif, qui se remarque plus facilement que celui des filles (chez qui l’inattention prédomine). Cependant, les études les plus récentes ne semblent pas révéler de différences importantes entre les sexes.

Le TDAH se remarque souvent plus chez l’enfant que chez l’adulte. Il a d’ailleurs été beaucoup plus étudié chez l’enfant. Il persiste toutefois à l’adolescence dans 40 % à 70 % des cas et jusqu’à l’âge adulte chez la moitié des enfants qui en sont atteints.

On estime qu’environ 4 % des adultes souffrent du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Parfois, le TDAH n’est diagnostiqué qu’à l'âge adulte.

Le diagnostic

Il n'est pas facile d'établir un diagnostic de TDAH, car les mêmes symptômes peuvent résulter d’autres troubles en rapport plus ou moins étroit avec le TDAH. Par conséquent, le diagnostic de TDAH reposera sur une évaluation approfondie de l'enfant et de son milieu de vie.

Le médecin s'intéresse d'abord au développement psychomoteur de l’enfant. Les parents sont invités à dresser un historique du développement de l'enfant. Des tests psychologiques et neuropsychologiques peuvent aussi être utiles afin d'évaluer son quotient intellectuel et son potentiel d'apprentissage scolaire. Les enseignants peuvent aussi contribuer à l’évaluation de l’enfant. Ce dernier est finalement interrogé sur ses difficultés actuelles.


Il n’existe pas de test neurologique ou psychologique qui permet de diagnostiquer formellement la maladie. Selon les critères de l’Association américaine de psychiatrie, on doit observer un certain nombre de symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité chez un enfant pour qu’un TDAH soit diagnostiqué.


Pour que le diagnostic soit confirmé, il est important de savoir que :

  • certains symptômes doivent être présents avant l’âge de 7 ans;

  • les symptômes doivent se manifester autant à la maison qu’à la garderie (crèche) ou à l’école, bien que leur intensité puisse varier d’un lieu à l’autre;

  • les symptômes doivent être présents depuis au moins 6 mois.

Donc si un enfant atteint de TDA/H n'est pas un enfant "simplement" mal élevé, cela va de même pour la réciproque. Un enfant à fort tempérament n'est pas forcément un enfant atteint de TDA/H. Le TDA/H est un trouble neurocomportemental, donc seul un dépistage en bonne et due forme réalisé par un professionnel compétent peut justifier ce diagnostic.

 

Bon courage à tous, et n'oubliez pas que quoi qu'il arrive, il n'existe pas de parents parfaits... juste des parents qui font au mieux !

 


Découvrez mes livres :



Sources :

- Dr Vincent A. Mon cerveau a ENCORE besoin de lunettes, Éditions Académie Impact, Canada, 2005.

- Clinical considerations for the diagnosis and treatment of ADHD in the managed care setting. Jensen PS. Am J Manag Care. 2009 May;15(5 Suppl):S129-40. Review.

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