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Marina Laloux-Failliot

Stéphane de Groodt : Il a su faire de sa dyslexie son atout-métier !

Il était dyslexique et mauvais élève, il a redoublé sa 6ème et sa 5ème, puis triplé sa 4ème. Et oui ! Stéphane de Groodt n'a pas toujours été le roi du jeu de mots. Mais pour lui : "La meilleure manière de me réconcilier avec les mots, c'est de les attaquer de front"


Stéphane de Groodt le dit lui-même : "j'ai su transformer une sorte de handicap en atout. À l'école, j'étais ce qu'on aurait appelé aujourd'hui, si on m'avait dépisté, un dyslexique. J'avais des difficultés à retenir les choses, à mettre les mots dans le bons sens. Je me suis approprié ce défaut pour utiliser la langue à ma manière, en utilisant les mots dans l'ordre qui me parle."

Alors, un handicap ou plutôt un atout ?

Dans une étude parut en 2016, des scientifiques se sont interrogés sur le lien entre la dyslexie et le talent pour entreprendre. Résultat : les dyslexiques sont particulièrement doués pour l’entreprenariat. Alors qu’ils n’y a que 4% de dyslexiques dans la population, 20 % des chefs d’entreprise sont des dyslexiques. Aux Etats-Unis, ce taux atteint même 35%.


Cette étude montre également que les dyslexiques :

  • Délèguent mieux que la moyenne ;

  • Sont deux fois plus susceptibles de gérer au moins deux entreprises en même temps ;

  • Sont particulièrement doués en communication orale ;

  • Sont plus créatifs pour trouver des solutions aux problèmes.

La raison ? Ils ont su compenser

Stéphane De Groodt livre une image pour le moins drôle de la façon dont il a su compenser sa dyslexie : "Comme Oscar Wilde l'a dit, la meilleure façon de résister à une tentation, c'est d'y céder. La meilleure manière de me réconcilier avec les mots, c'était de les attaquer de front, d'assumer ce problème. Je me suis dit : je ne suis pas potier, mon vase est tombé, il est cassé en mille morceaux et je vais le recoller à ma manière. Il va être de travers, ce n'est pas le vase standard, c'est un vase singulier. Il va servir aussi à mettre des fleurs dedans et à mettre de l'eau. Mes mots sont recollés, ne sont pas standards et je me suis dit que j'allais en faire quelque chose. Mes mots sont comme un vase. Je ne sais pas si ça veut dire grand-chose…"


Des scientifiques avancent comme hypothèse le fait que les dyslexiques, pour compenser leur « handicap », leur lenteur en lecture notamment, ont particulièrement développé depuis leur plus jeune âge leur sens de l’intuition, du tri des information, de l’interprétation des signaux sociaux, de la synthèse ainsi que la délégation de tâches et la confiance en les autres pour les exécuter ou encore la débrouille, la résistance à l’échec…


De quoi redonner confiance à tous les dyslexiques, petits et grand !

 

Bon courage à tous, et n'oubliez pas que quoi qu'il arrive, il n'existe pas de parents parfaits... juste des parents qui font au mieux !

 


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